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CAZAUBON (Cazauboes)

Cazaubon est une des nombreuses bastides gersoises. Son nom vient de CAZA (le sol de maison, l’habitation) et de BOES (le bois) : MAISON A TRAVERS BOIS.

L’origine du vieux Cazaubon se trouve au Ve siècle lorsque les Aquitains se fixaient sur les hauteurs à l’abri des barbares. AU XIe siècle on entoura Cazaubon de murailles percées de 4 portes dont 2 subsistent seulement aujourd’hui celle d’Uzan et celle du Hourrat. Un pont levis aurait existé rue Lapeyrade il fut détruit en 1700.

Le premier seigneur de Cazaubon (vers 930) est Frédelon, comte de Gaure (aujourd’hui Lomagne), fils de Guillaume Comte de Vic-fezensac.

En flânant dans le village et ses alentours, vous découvrirez au hasard de votre promenade l’ancien lavoir, des maisons à colombage, les arènes Jean et Gérard DARRIGADE qui accueillent régulièrement de nombreux spectacles taurins et dont les tribunes en bois datent du XIX° siècle.

Place de la Mairie, observez une des plus vieilles maisons à colombage de Cazaubon. Prenez la rue du Couvent, longez la vieille église et l’ancien couvent vous y découvrirez les remparts, les fortifications mesurent 1m40 d’épaisseur.

Rue de la Brèche les maisons s’appuyaient sur les remparts et renforçaient les fortifications.

La porte d’Uzan Dans l’encadrement de pierre de la porte nous pouvons y observer l’emplacement des trous où le portier le soir glissait la barre de bois pour fermer la porte de la ville.

La porte du Hourrat (brèche, percée en vieux gascon)

L’histoire ne dit pas s’il y avait un pont levis à cet endroit.

Le lavoir
Situé rue Las Caneres
Le lavoir a été restauré grâce à la classe Patrimoine du collège de Cazaubon

La Mairie, immeuble bourgeois acheté en 1840 construit sous l’ancien régime

Un château, où plus exactement une tour féodale localisée par un acte de vente datant de 1761 parle d’un terrain situé en ville face à l’église Saint-Martin et détruite durant la révolution, emplacement d’une maison bourgeoise aujourd’hui.

De l’époque moyenâgeuse de nos villages, il ne reste matériellement que les églises. Chaque hameau voulait avoir sa chapelle, et que cette chapelle soit plus belle, plus grande, que la chapelle voisine… Pour Cazaubon, huit églises médiévales furent ainsi construites.

Alors que dans le département, plus de la moitié des édifices religieux de cette époque avaient déjà disparu à la fin du XVIII° siècle, 7 églises sur 8 restent encore debout sur la commune de Cazaubon (la chapelle de Garbiey détruite au XIXe siècle se trouvait près du château de Jouanin) :

L’Église Saint-Pierre de Barbotan, à proximité des thermes qui date du XII° siècle

L’Eglise Saint-Martin à Cazaubon

L’actuelle église Saint-Martin de Cazaubon a été bâtie sur l’emplacement de l’ancien cimetière pour remplacer l’ancienne église Saint-Martin du XIIème siècle (appelée un certain temps église du Sacré Cœur) qui était située rue du Couvent. Abandonnée depuis la construction de la nouvelle église (1850) dépouillée, pillée, la vieille église est toujours debout. Vers 1970, une heureuse décision municipale mit l’édifice à l’abri des intempéries. L’ensemble fut restauré et transformé en centre culturel dans les années 1980.

L’Eglise de Saint-Christau : C’est une miraculée ! Elle ne doit sa survie qu’au « scandale » qui entoura la destruction de la chapelle de Garbiey. L’indignation fut telle que Saint-Christau promise, elle aussi, à la pioche des démolisseurs est toujours debout ! Avec son clocher polygonal aux pans irréguliers, c’est la plus rustique, la plus attachante peut-être.

L’Eglise Sainte-Fauste bâtie sur un site gallo-romain, doit son nom à une sainte vivant dans cette paroisse vers la moitié du premier millénaire. Elle est représentée une plume à la main. L’explication de cette plume est contenue dans un conte où le tragique se mèle aux merveilleux : Fauste était le souffre-douleur de sa marâtre jalouse. La cruelle marâtre l’obligeait à rester dans les champs pour écarter les corbeaux l’empêchant ainsi de fréquenter l’église. Un jour de fête Fauste appelle les corbeaux qui lui obéissent et la suivent jusqu’à la grange ou elle les enferme, l’un deux tentant de s’échapper, Fauste le saisit par une aile et l’enferme, mais une plume lui reste dans la main. Elle put ensuite se rendre à l’office et c’est en souvenir de cet épisode qu’on la représente tenant une plume à la main ».

L’Eglise du Sentex et de Tavernes : Le diable s’insinue partout dans ces deux églises : nous le retrouvons sur les chapiteaux d’un pilier du porche de l’église de Tavernes sous la forme d’une figurine tirant la langue aux fidèles qui pénètrent dans le saint lieu.

Au Sentex : le porche s’orne d’une belle statue effacée par le temps qui renvoie à l’Apocalypse et la Rédemption.

Eglise de Cutxan : L’Eglise est impressionnante par la majesté de son clocher, celui-ci tient plus d’une tour guerrière que d’un paisible abri pour les cloches. L’édifice porte dans ses murs la marque des agressions des siècles et des hommes.

Page mise à jour le 02 juin 2023